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Didier Trenet

publié le vendredi 7 octobre 2016

Né en 1964, Didier Trenet vit et travaille à Trambly. Apparu sur la scène artistique au début des années 1990 à travers des publications et des expositions organisés par le Fonds régional d’art contemporain des Pays de la Loire, le Musée d’art moderne de la ville de Paris, Manifesta 1 Rotterdam, il a été pensionnaire à la Villa Médicis à Rome avant d’exposer au cabinet d’art graphique du Centre Pompidou, au Musée du Louvre, et au château de Rambouillet.


Didier Trenet et Virginie Bourget.

"Entre l’écriture, le dessin et la sculpture, conjugués au gré des expositions, le parcours de Didier Trenet trouve sa spécificité dans son approche des images héritées de la culture classique, s’invitant dans l’iconographie et la littérature du XVIIIe siècle, ou encore dans les paysages du peintre Nicolas Poussin. Le dessin, qui associé à l’écrit lui permet de circuler librement entre ces références, demeure ou cœur de ses activités."

(Extrait de « Sous la purée, le dessin » Catalogue du 1% artistique du collège de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, novembre 2015.)

DIDIER TRENET / UN ARTISTE VOLUBILE

Didier Trenet est un artiste volubile, au sens botanique du mot : « Qualifie un végétal qui s’enroule en hélice autour de son support. » Il a été invité à Grand-Lieu car sa pratique artistique pouvant paraître assez classique, aux yeux des élus commanditaires, pratique croisant la dessin, la sculpture, l’écriture.
Jean-Marc Huitorel définit ainsi la pratique de l’artiste : « Cet exercice régulier, appliqué, quasi compulsif, il s’y adonne dans des cahiers d’écolier, comme s’il avait voulu conserver à cette activité pourtant fort maîtrisée, quelque chose de l’apprentissage et de ses incertitudes. Tout dans ces cahiers relève du dessin : drapés et objets divers, mais aussi textes et listes (les mots, ici, sont des choses). De cette matrice, Didier Trenet extrait le matériau de son œuvre : photocopies ensuite retouchées, dessins, mais aussi objets ; comme si les objets imitaient le dessin et non l’inverse. Le dessin comme modèle donc. » Car comme l’écrit Guillaume Mansard « si son art renoue avec le « beau geste » [1], c’est d’une manière ludique et transgressive. » Nous étions bien conscients que si la forme semblait plus classique, la pratique pouvait ne pas correspondre aux attentes supposées des prescripteurs de la résidence (les élus et partenaires locaux). Cette prise de risque fait partie de l’expérience de la résidence.

Biographie de Didier Trenet.

Un reportage sur le 1% artistique du Collège de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, en 2015.


Une cantine très artistique au collège de Saint... par TELENANTES


[1Guillaume Mansard, « Je donnerais mille vie pour sauver un seul poireau » édition produite lors de l’exposition : Il pleut, 2004, source