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Dans les sols mouvants
publié le lundi 3 octobre 2016
Virginie Gautier a travaillé à partir du lieu, de Grand-Lieu. « Dans les roselières, les herbiers, les forêts flottantes, le sol est à sonder, immergé ou en déplacement, il n’est pas certain. Sol-radeau. Métaphore d’un réel observé qui dérive, se déplace vers un récit qu’il s’agirait de convoquer à partir du paysage. « Dans paysage, j’entends ce qui résulte d’une vision où lumières et traces, bruits, corps et gestes, préhensions et appréhensions fusionnent. La fiction est le déplacement du sol-radeau ici-même. »
S’il est un lieu, un Grand-Lieu, qui vient ? Quels corps sont à l’approche ?
Quels gestes, postures, mouvements au contact du territoire ? S’agirait-il de déplacer le regard, de faire naître, à partir de traces, de pistes, de repères dans le paysage, un clan, une tribu ou une troupe ? »
Au cours de sa résidence, Virginie Gautier s’est installé près du lac pour réaliser un travail en parallèle texte et dessin. Elle a travaillé sur le lien corps/paysage, non pas d’une façon abstraite, mais empirique, à partir du lieu, des rencontres suscitées.
« Perception, passage, mobilité » from l'Esprit du lieu on Vimeo.
